La crise sanitaire a bouleversé nos modes de vie et a ravivé un élan de solidarité au sein de la société. Plus de personnes ont eu l’envie de se rendre utiles et de saisir l’opportunité de s’engager, notamment celles et ceux en chômage partiel…

C’est le cas d’Aneta, qui a décidé de devenir bénévole Benenova à la sortie du premier confinement. Aujourd’hui, elle cumule déjà 294 heures de bénévolat après avoir effectué 76 actions solidaires à nos côtés !
Un parcours inspirant et motivant qu’elle nous partage lors d’une interview réalisée par Un rien change tout.
Quand et comment avez-vous connu Benenova ?
C’était à la sortie du premier confinement, je savais que je ne pourrais pas reprendre le travail tout de suite car mon secteur d’activité était quasi à l’arrêt (restauration/hôtellerie).
J’ai donc cherché à faire du bénévolat d’abord dans mon quartier en passant par les églises, mais la communication était un peu difficile. Et puis en cherchant sur Internet je suis tombée sur le site de Benenova, qui me paraissait juste génial : un calendrier en ligne de missions de bénévolat, très simple et parfaitement adapté à notre génération habituée à utiliser le digital pour tout.
Quelle relation entretenez-vous avec le bénévolat ?

Bien que cela soit depuis très longtemps sur ma liste « à faire », je n’ai jamais fait de bénévolat avant Benenova. Je pense qu’entre le travail, les études et la « vie parisienne » j’ai toujours trouvé une excuse facile: « je n’ai pas le temps. »
Aujourd’hui, le bénévolat fait partie de ma vie quotidienne. Depuis un an, je mène au moins 3 actions par semaine. Et même à la reprise du travail, je vais continuer à en faire, même si ce ne sera probablement pas à la même fréquence !
Sur quels types d’actions vous engagez-vous ?

Essentiellement des missions qui touchent à la cuisine ou à l’aide alimentaire. Je me suis engagée avec Les Restos du Cœur, où le besoin de bénévoles est permanent vu la quantité d’aliments reçus chaque jour.
Je suis également régulièrement sur les actions avec l’association SAWA, qui réunit des bénévoles et des réfugiés autour de la cuisine pour préparer ensemble des plats pour les personnes sans-abri. J’ai également aidé l’association La Chorba lors de la collecte nationale pour les banques alimentaires.
Que diriez-vous à une personne qui hésite à se lancer dans le bénévolat ?
« N’hésitez plus ! Essayez une fois, vous allez voir c’est chouette et très enrichissant ! Si vous avez besoin de vous changer les idées, c’est une thérapie parfaite, en plus vous allez rencontrer des gens super sympas ! »
On peut librement choisir une action qui nous correspond le mieux, que ce soit par sa nature, sa localité ou même par ses horaires. C’est vraiment top, on peut faire du bénévolat selon ses disponibilités. Cela peut être un jour par semaine, un jour par mois ou simplement quand on a envie. Pas d’engagement à long terme qui peut parfois être contraignant et décourageant.
Merci à Aneta pour cette interview !
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