Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Philomène, j’ai 23 ans, et j’étais au chômage depuis plusieurs mois en cherchant un service civique à l’étranger, alors pour me pousser à me sortir de chez moi et des méandres de Netflix, je suis partie en quête de nouvelles expériences.
Quel est ton parcours bénévole ?
J’ai grandi dans une famille où on met un point d’honneur à l’ouverture culturelle, en revanche, je n’ai jamais été très entourée par des gens investis dans l’associatif ou le bénévolat au sens « solidaire » du terme. Et puis, pendant mes études de communication, j’ai rencontré des amis follement actifs dans différentes assos, ponctuellement ou très régulièrement, certains depuis très jeunes. Echanger avec eux m’a donné envie. J’avais assez peur de l’aspect « prenant » du bénévolat, et en tant qu’étudiante ma mobilité géographique et mon peu de temps disponible m’ont freinée. Si j’avais su que Benenova était là, ça aurait sûrement été différent ! J’ai donc attendu ces derniers mois où je me suis retrouvée au chômage.
Etant au chômage et cherchant à exercer des qualités davantage manuelles (j’ai un travail de bureau où je passe le gros de mon temps assise), je me suis lancée sur Benenova et j’ai commencé par un atelier cuisine, puis un gros désherbage de potagers collectifs.
Quand on n’est pas particulièrement sensibilisée au bénévolat autour de soi et qu’on vit dans une grande ville très active, faire un « choix » d’association dans laquelle s’engager c’est presque anxiogène… Pour ça, le calendrier Benenova, c’est le pied. C’est comme une séance d’essai à la salle de sport : on y va, on rencontre l’équipe, on nous présente le fonctionnement, ça rigole, ça travaille, ça sue parfois un peu aussi mais c’est dans la joie et la bonne humeur. Et même si on ne retourne pas forcément dans l’association en question, c’est une bonne expérience, et on y fait de merveilleuses rencontres.
Comment as-tu connu Benenova ?
En pleine recherche d’un volontariat à l’international, l’Adice, l’association qui m’accompagne dans mon projet, m’avait conseillée de faire à minima une expérience de bénévolat « solidaire » avant de partir sur une mission à long terme. C’est eux qui m’ont orienté vers Benenova. Sitôt dit, sitôt fait je me suis embarquée dans les 2 missions que me permettait mon emploi du temps, et je m’y remettrai à coup sûr en revenant de mon volontariat.
Une action coup de cœur ?
Les actions avec La Cloche HDF sont un vrai coup de cœur. Moi qui avais initialement ciblé des actions autour de l’environnement ou du travail manuel, c’est par un heureux hasard j’ai découvert cette association. Je suis tombée sur l’atelier cuisine du 19 juin, et j’ignorais alors qu’on préparait la nourriture à servir pendant la réunion d’information de l’association. Je me suis attablée avec les autres potentiels bénévoles et, en dégustant nos (très réussies) mousses de champignons et autres mini-quiches, j’ai pu découvrir l’étendue des missions de La Cloche.
La Cloche a pour but de recréer du lien social avec les personnes sans-abri, loin des plus traditionnels esprits de « charité ». Elle réunit bénévoles avec- ou sans-abri autour d’activité diverses (jardinage, atelier cuisine, petit dej’, etc). Le but est de casser le « nous » et le « vous » qui peut exister, d’échanger et de pratiquer ensemble une activité au même niveau.
Je me suis reconnue dans ces valeurs, moi qui connais quelques sans-abri de mon quartier, avec lesquels je discute occasionnellement. Depuis le 19 juin, je leur parle également de la Cloche et je les tiens au courant des dates et heures des animations que je reçois maintenant via la newsletter.
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.
J’aimeJ’aime